Mon attention a été attirée par une association qui apporte de l'aide concrète aux entreprises en difficultés: "SOS Entrepreneurs, Sauver et Développer les entreprises du Nord Pas de Calais..." (www.sos-entrepreneur.org)
Une quinzaine d'anciens dirigeants apportent leur savoir faire à des entreprises qui sont en difficulté et les aident à repartir du bon pied. Un quinzaine d'entreprises ont ainsi pu maintenir leur activité, voir l'étendre.
Autant d'emplois maintenus alors qu'ils étaient sur le point de disparaître, cette action méritait bien un coup de chapeau au fondateur de l'association Bruno DELCAMPE, lui-même chef d’entreprise ayant connu un dépôt de bilan. . Mais il faut à SOS entrepreneur 500 000 € pour développer un modéle d'accompagnement d’urgence dénommé "Save & Up", reposant sur la confidentialité et destiné à faire rebondir l’entrepreneur qui se trouve dans la tourmente.
C'était l'objectif de la conférence du 1ier décembre dernier à l'EDHEC, donnée par l'association : exhorter les acteurs économiques à "abonder" le fonds de solidarité de 500 000 € créé en juillet dernier.
L'association a développé le constat suivant : 1 € de don équivaut à 3 € de sauvegarde d’emploi. Et Bruno Delcampe de lancer solennellement : "Abonder le fonds de solidarité de 1 000 € ne coûte en réalité que de 340€ à 400 € au donateur en raison des déductions fiscales. Et ce don de 1 000 € permet de préserver 3 000 € d ’emploi."
J'ai dernièrement participé à la mairie de Lille, à une réunion sur la problématique de l'emploi à l'initiative de Pierre de Saintignon, Premier Adjoint de la ville de Lille et Vice-Président du Conseil régional Nord-Pas de Calais en charge du développement économique ...Cet article est une façon de la poursuivre...
Il faut booster ce genre d'association, et je ne comprends pas pourquoi la Région Nord Pas de Calais, dont la compétence en matière économique est prioritaire, ne verse pas un centime à cette association qui a prouvé ses talents et qui agit avec efficacité pour préserver, voir créer de nouveaux emplois.
Pierre (De Saintignon), si tu me lis...