mexique-drapeau.jpg Jugée et enfermée dans une prison du Mexique, Florence CASSEZ vient de recevoir en pleine figure le verdict de la justice Mexicaine: Coupable, 60 années de prison.

J'éprouve, pour cette femme, une immense compassion, et j'espère que son avocat expérimenté, aidé des diplomates, qui ont la pratique du traitement de ces douloureuses affaires, parviendront à la sortir de cette prison mexicaine.

Cette récente décision de justice mexicaine a cependant entraîné deux réactions politiques:



- celle de Martine AUBRY qui, en signe de protestation à cette décision, a appelé les collectivités locales socialistes à boycotter l'Année du Mexique et a fermé une exposition d'estampes mexicaines à Lille: "Drôles d'estampes".

- et celle de Nicolas SARKOZY qui a souhaité, au contraire, et après s'en être entretenu avec la prisonnière, le maintien des manifestations autour de l'année du Mexique pour qu'elles soient dédiées à Florence et qu'il soit ainsi possible de parler d'elle.

Je ne pense pas qu'ils soient, ni l'un, ni l'autre, sur des réactions politiques favorables au retour rapide de Florence CASSEZ en France.

La réaction irritée de l'état mexicain, qui ne s'est d'ailleurs pas faite attendre, et la tension entre nos deux pays qui est montée d'un cran soulignent, hélas, que les éclats de voix et les décisions, à l'émotion, risquent de compliquer, encore plus, la situation de Florence CASSEZ au Mexique.



En bousculant la pratique diplomatique, qui, il est vrai n'a pas encore donné de preuves tangibles, à ce jour, de son efficacité sur ce dossier; mais pratique qui ne peut se réaliser sans un incontournable facteur TEMPS; les deux candidats potentiels à la présidentielle oublient? qu'en fixant cette affaire sur le calendrier de la campagne présidentielle, ils ne sont pas sur le temps du calendrier diplomatique...