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Le droit de vote des étrangers agite régulièrement et depuis plus de vingt ans la classe politique.

C'est l'occasion d'échauffer les esprits, et de marquer ses différences en vue d'afficher sa "soi-disant" plus ou moins grande proximité avec le citoyen.

Ainsi, dernièrement, à Lille, comme en région parisienne, la gauche installe ses trétaux et prend son porte voix...Période pré-électorale oblige!

La justice vient d'annuler un référendum sur ce sujet, dans le Val-de-Marne, le tribunal n’a pas statué sur le fond. Mais au motif qu'une telle question n'était pas du ressort d’une commune et ne pouvait donc pas faire l’objet d’un référendum d’initiative locale .

Ce référendum et les votations prévues jusqu’au 11 décembre dans trois autres communes du Val-de-Marne (Villejuif, Orly et L’Haÿ-les-Roses) s’inscrivent dans une campagne nationale à l’initiative du collectif Votation citoyenne, en partenariat avec des associations comme la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ou RESF.

Les français sont partagés sur ce sujet à grosso-modo 50/50.

Le droit français dispose que ce droit de vote est lié à la citoyenneté française.

Le Parti Socialiste de Martine Aubry souhaite déposer une proposition de loi portant sur le droit de vote des étrangers puisque, depuis les élections municipales de 2001, la loi autorise les citoyens de l'Union Européenne résidant en France, de participer au scrutins municipaux et ceux, européens. Mais, pour l'heure, cette loi n'a pas été appliquée au profit des extra-communautaires.

A République Solidaire,

nous disons: oui aux citoyens européeens pour les élections locales et européennes, et oui pour les seules élections locales aux personnes dont les pays seraient d'accord pour qu'il y ait réciprocité...


A suivre!