securite_publique.jpgNous ne sortirons pas du problème de l'insécurité sans mettre des moyens face à ce fléau.

Le gouvernement, à trop stigmatiser les populations en lieu et place d'actions efficaces, par pure stratégie électorale, ne fait qu'accroitre les tensions.

Et les derniers sondages de popularité ne semblent guère accréditer l'idée que Nicolas Sarkozy ait été bien inspiré dans ce domaine, à suivre Silvio Berlusconi!...

Quand au PS, il n'a jamais convaincu sur cette question, empétré entre deux lignes politiques opposées, en son sein (Dray, Vals, Rebsman et les autres); ou réfractaire à la vidéosurveillance, par pur idéologie, à l'image de Martine Aubry à Lille...



Ayons une approche pragmatique, alliant fermeté et humanité...

Première chose: les victimes doivent être écoutées, accompagnées et dédommagées. Les policiers aidés dans leur métier!
Les délinquants et notamment les multirécidivistes doivent être sanctionnés et mis hors d'état de nuire.
Les traffics en tout genre (drogue, prostitution, armes) réprimés fermement.

Alors quelle politique ? Les récents propos de Dominique De Villepin donnent les pistes à suivre:
Extrait:

" Le soutien à ceux qui risquent leur vie pour assurer l’ordre républicain doit être sans faille...

Cela suppose de leur donner les moyens d’être plus présents et plus efficaces sur le terrain : moyens humains et moyens techniques, avec la réactivation des GIR, le meilleur outil pour lutter contre les grands trafics.

... la vidéosurveillance, la police technique et scientifique, des instruments de prévention et de répression adaptés, mais aussi une police du quotidien à toute heure et dans tous les quartiers.


En ce sens, le doublement des Unités Territoriales de Quartier, embryon de police de proximité rénovée, que j’ai appelé de mes vœux, est positif."


Enfin, une réponse en matière de sécurité doit se préoccuper, bien sûr, en amont de l'éducation, de l'habitat, de l'accompagnement social, de l'emploi... et en aval, de la réinsertion des individus, en s'assurant d'un suivi médical, le cas échéant.

Nul doute que dans les deux années qui viennent, verront se confronter les propositions des uns et des autres, être comparées et permettre la venue de notre nouveau Président !