2010_04_699_Inde.JPGAprès un retour mouvementé DELHI -PARIS, je souhaite faire un "arrêt image" sur une rencontre, au cours de notre voyage au Rajasthan, avec des écoliers d'une école primaire publique, dans la campagne.

La classe est une pièce vide, percée d'ouvertures laissant passer l'air. Assis "en tailleur", sur un sol en terre battue, les écoliers ont, dans les mains, une feuille et un crayon.

Face à eux, un tableau noir et un enseignant qui dispose d'une chaise.

Dans une autre salle de classe, un alphabet, et de très schématiques cartes (du village, de l'appareil digestif, et de l'Inde). 2010_04_697_Inde.JPG

Pas de livres, pas de matériel informatique, pas de mobiler, aucun confort...

A la fin de notre courte visite, les élèves, en rang parfait, entonnent avec brio l'hymne national, avec leur instituteur.

Quel contraste avec nos salles de classe, et nos écoles, le matériel dont nous disposons pour aider à l'enseignement, la gratuité pour tous, et l'obligation scolaire dès 6 ans...

2010_04_049_Inde.JPG En ville, il existe aussi des écoles privées, très chères pour la population, les enfants sont en costume, et les parents se saignent aux quatres veines pour y envoyer leurs enfants.

Dans les campagnes, en Inde, peu d'enfants peuvent aller à l'école, qu'elles soient publiques ou privées, car cela coûte cher aux familles; le salaire journalier d'un travailleur dans les champs est de 45 roupies (environ 0,75 cts d'euros), les écoles sont dispersées et souvent éloignées de plusieurs kilomètres .

Les enfants doivent marcher des kilomètres, sous une chaleur torride pour s'y rendre, pieds nus... la plupart du temps.

Seuls quelques privilégiés peuvent envoyer leurs enfants à l'école...


Ca se passe aujourd'hui, en Inde,