emploi.jpg Depuis 1953, la gauche est au pouvoir, à Lille, le résultat est là, sans appel: 6 quartiers sur 10 sont en difficulté sociale et sont "ad vitam eternam" ? sous perfusion financière de l'état et de la ville...Depuis des dizaines d'années, les CCUS, la politique de la ville, l'ANRU, les PLI, et autres n'y changent rien!

Le taux de chômage, à LIlle, est de 11,8%, soit 2 points de plus qu'au niveau national. Mais ce taux de chômage atteint 40 % dans certains quartiers Lillois...

La politique de l'emploi, depuis Pierre Mauroy reste essentiellement tournée vers l'avènement des emplois du secteur tertiaire. Euralille en a été l'étendard...

Seulement, voilà, le tertiaire ne peut pas tout... Et une politique de l'emploi doit offrir aussi des emplois dans le secteur industriel, domaine complètement oublié par l'équipe de Martine Aubry. C'est une erreur, car beaucoup d'emplois pourraient ainsi être mis à la portée de la population lilloise, au chômage.

Pourtant la ville a été, historiquement, le berceau de grandes maisons de l'industrie, ces bâtiments sont à présent "recyclés", transformés en sites culturels ou maisons folies ( à Fives, Moulins, Wazemmes)...Certes ils demeurent de beaux vestiges du passé et confèrent à l'attractivité de la ville , mais qu'est cette attractivité culturelle si elle ne s'accompagne pas aussi, en temps de crise sociale notamment, d'offres d'emplois, alors que des millions d'euros lui sont consacrés?

L'attractivité d'une ville est bien un moteur de l'enrichissement de sa population?

Certes,la crise industrielle est passée par là, et son cortège de licenciements...Mais d'autres villes ont su faire le choix d'accompagner les entrepreneurs et ont facilité la venue des grands industriels (qui se sont soumis aux contraintes environnementales), des PME et des PMI, sur leur terres, et ont créé des emplois.

La priorité des priorités, à LIlle, doit devenir l'emploi. Et toutes les politiques municipales devraient recouvrir cette dimension...sociale!