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La justice poursuit son enquête sur les ravages de l’amiante et « notamment sur l'action des pouvoirs publics à partir des années 1970, jusqu'à l'interdiction en 1997 de l'amiante, jugée responsable par les autorités sanitaires de 10 à 20 % des cancers du poumon et qui pourrait provoquer 100 000 morts d'ici à 2025 ».

Michel Parigot, vice-président de l'ANDEVADE, association de défense des victimes affirme par ailleurs :"aucun élément dans le dossier ne démontre que Martine Aubry ait une responsabilité individuelle qui dépasse la responsabilité générale des pouvoirs publics".

Conseillère municipale de Lille depuis 1995, je croise régulièrement le fer avec la gauche.

Mais les convictions politiques ne doivent pas obscurcir le jugement personnel sur les individus, et il est aussi de mon engagement politique de dire ce que je ressens à la lecture de cette actualité douloureuse pour ceux qui ont vécu la perte d’un des leurs, ou qui sont confrontés à la maladie causée par l’amiante.

Martine Aubry est une femme politique tenace, exigeante et parfois péremptoire, mais c’est aussi une femme sensible et bosseuse qui connaît ses dossiers.

Je ne pense pas une seule seconde qu’elle ait pu avoir eu connaissance d’un danger avéré mortel, en son temps, pour les travailleurs de l’amiante, sans y avoir mis aussitôt un terme.

Je lui souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve.