Un-verre-d-eau.jpgManuel Valls, remuant trublion au PS, a suscité l’ire de son état major en remettant sur le billot, en guise de vœux de bonne année à Martine Aubry, la question de la suppression des 35H…

Diantre, en voilà un qui veut sortir du lot !

Oui mais voilà, crime de lèse majesté, au PS, on ne touche pas aux 35H sous peine d’excommunication ?

Mais la bousculade au portillon PS pour les primaires est telle que le jeune impudent veut se distinguer des éléphants, plus la proposition créera de controverses, mieux cela sera pour lui…

Telle semble être la méthode du énième candidat PS.

Pas sûr cependant que la proposition soit très sincère, vu le temps qu’il a mis pour la crier sur les toits…

A l’UMP, c’est du pain béni, en ce début d’année 2011, toujours aussi morose sur les perspectives économiques et avec un chômage qui repart à la hausse, on ne pouvait espérer une plus grande diversion.

On se gausse, on invite le frondeur à rejoindre les rangs de la droite et on se réjouit d’une telle aubaine apportée sur un plateau par l’adversaire politique…

Est-ce cela qu’attendent les français de leurs responsables politiques ?

A République Solidaire, nous pensons que cette polémique est stérile : c’est d’un véritable projet politique dont la France a besoin, les français n’attendent pas de leurs responsables un carnaval quotidien où chacun gesticulera devant les caméras pour montrer le masque qui le distinguera le plus des autres…

En responsables politiques, avec Dominique de Villepin, nous voulons une politique, basée sur un nouveau « Pacte social », discuté et concerté avec les partenaires sociaux qui puisse améliorer prioritairement le taux d’activité des jeunes et des seniors, un pacte social qui renforcerait la formation professionnelle et donc un meilleur accès à l’emploi, et qui réduirait enfin les inégalités de revenus…

C’est sans fard et à visage découvert que nous proposerons aux français ce pacte social qui doit établir les fondements d’une société d’effort et de justice, d’initiative et de responsabilité.